Le cannabis est de plus en plus sollicité pour combattre certains troubles liés au stress et à l’anxiété. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle un nombre croissant de pays a décidé de légaliser le cannabis à usage médical. Dans le cadre d’un stress post-traumatique, l’utilisation du cannabis permet à la personne de mieux « faire face » à son traumatisme et des effets qui en découlent. Elle aura ainsi moins de risque de développer une dépression pouvant aller jusqu’au suicide.
Le stress post-traumatique : un phénomène répandu
Connu depuis l’antiquité, le stress post-traumatique est un phénomène bien plus fréquent qu’on pourrait le penser. De plus, il se manifeste sous des formes différentes. En effet, lorsqu’une personne se retrouve dans une situation ayant menacé son intégrité physique ou psychologique, ou de celle de son entourage, elle peut plonger dans un état de stress post-traumatique. Elle est désormais sujette à des cauchemars, de l’anxiété, des flash-back d’événements traumatiques, de la peur, ou même de l’hyper vigilance. Tout cela peut en plus s’accompagner d’un comportement violent, d’une grande colère, de l’usage de produits illicites ou d’un engourdissement émotionnel.
Le pire, c’est que le stress post-traumatique peut se transformer en une maladie chronique qui peut durer toute la vie. Il devient donc indispensable de recourir à des méthodes qui permettent de lutter contre cet état psychologique. Dès lors, le cannabis à usage thérapeutique se présente comme une solution très efficace. Il produit une aide au retour à la normale, et permet à la personne de se calmer en tous points.
En quoi le cannabis sur prescription peut-il être efficace ?
Le cannabis thérapeutique est un produit qui permet de mieux gérer ses angoisses. Il suffit d’ailleurs de se référer aux différentes études scientifiques et recherches pour s’en convaincre. De plus en plus, on prescrit à des patients l’usage du cannabis thérapeutique pour soulager leurs maux physiques et mentaux. Ce n’est pas pour rien si les rescapés d’un traumatisme ont tendance à utiliser des drogues pour maîtriser leurs ressentis et améliorer leur humeur.
Pour mieux comprendre l’interaction du corps avec le cannabis, il faudrait rappeler une chose. En fait, nos corps produisent naturellement des molécules dites cannabinoïdes endogènes. Ces molécules sont logées dans certains récepteurs cannabinoïdes du corps et du cerveau. Et grâce à ce système, on note une stabilité des processus du corps, ainsi qu’une bonne régulation des fonctions du cerveau, lesquelles sont toujours affectées par les expériences traumatisantes. Il y a dans le cannabis des composantes qui non seulement ne provoquent pas l’ivresse, mais permettent en même temps de traiter l’épilepsie, la nausée, l’inflammation, l’anxiété, et la nausée. C’est le cas par exemple avec le cannabidiol (CBD). Avec le tétrahydrocannabinol (THC), ils forment ensemble des cannabinoïdes endogènes. Ces éléments ne sont peut-être pas produits spontanément par l’organisme, mais ils ont la possibilité d’interagir avec le système endocannabinoïde. C’est ce qui leur permet d’influencer un certain nombre de processus biologiques.
Le cannabis, un produit idéal pour gommer les pensées suicidaires
Dans le cadre d’un stress post-traumatique, l’individu est souvent animé par des envies de suicide. Le fait d’utiliser du cannabis thérapeutique lui permettra de rétablir son esprit et d’avoir des pensées plus saines. En fait, plus on utilise le produit, plus les épisodes de dépression majeure ou d’idées suicidaires commencent à diminuer. D’une part, le cannabis atténue les symptômes. Et de l’autre, il confère un meilleur sentiment de bien-être à son utilisateur, étant donné qu’il permet aussi de réguler l’appétit, de se débarrasser de la douleur, d’avoir une meilleure mémoire, et de booster son humeur. Si un patient est diagnostiqué de trouble de stress post-traumatique (TSPT), le médecin peut bien lui recommander le cannabis thérapeutique. Cette substance a la possibilité de réduire les symptômes jusqu’à 75 %. Parallèlement, une étude menée en Israël en 2014 à l’université de Haïfa avait permis de démontrer que le THC et le CBD avaient le pouvoir de bloquer ou d’inhiber la mémoire douloureuse de l’événement qui l’a traumatisé.
À la suite d’un événement déroutant, il y a la connectivité au sein du circuit du cerveau qui change. Mais lorsqu’on administre une bonne dose de cannabinoïdes, il est possible d’empêcher ce changement. L’utilisation régulière du cannabis médical permet de retrouver santé et bien-être, et de se débarrasser de toutes ses envies et pensées toxiques.